sabato 18 dicembre 2010

GABRIEL SCHMITZ


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Huile et temps sur toile
The image that I am looking for is one taken out of its context, stripped bare of any notion of before and after : a presence, and not just a consequence of one past leading up to it. It is like time suspended, although in a strange way it does not cease to exist : it only changes direction, its flow closes in on itself and becomes a closed circuit, a fragment of time still in movement but without a clear direction, independent and therefore separable from the flow of time without contradicting its essence.
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The two-dimensional canvas is for me an adequate vessel to hold the evasive substance of time. Strangely so, as no means of expression seems as far detached from relying upon time as the means of painting, which is apparently reducible to a purely spatial concept. Maybe to do justice to the complexity of the creation process it should be called "Huile et temps sur toile". And this term does not only refer to the time I spend in the studio.

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It is like finding a specific page in a book one does not know, a page on which nothing has been written. Yet it is this page which contains whole of the book. The emptiness of the page equals the silence of a story not yet told but which exists. Its silence claims to be particular, to be specific and not just any absence of words. And this silence becomes a mould to all the potential stories which are aroused within the viewer, its claim to uniqueness slowly gravitating towards this person’s particular perception of it.

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I do not understand my work, nor do I think it works on the level of understanding. I have learned a few things about my motivation, yet I do not know anything about those faces and people who start off from somewhere and end nowhere in particular. They are people whose story I'd like to know but since the initial source is slowly obliterated during the work on a painting, no one can make a claim on their definite reason for being. Least of all myself.


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Sketching something is much more than describing it. In any description there are two things : the object and its approximation in words (or paint). But a painting, if it succeeds, becomes so independent from its initial reference point (the "portrayed") that in order to be true to its condition it has to break the links with reality represented. A painting should proclaim its own truth about the act of seeing and the seen.
Gabriel Schmitz, october 2005

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Né en 1970 à Dortmund, Allemagne
FORMATION :
1990 -1994 : Ecole d'art d'Edimbourg, Ecosse
1993 - Echange Erasmus, Faculté de BB AA, Salamanque, Espagne
1994 -1995 : Master d'Art Européen, Ecole d'Art de Winchester, Angleterre
Gabriel SCHMITZ, s'est formé d'abord dans son Allemagne natale puis à Edimbourg, ensuite à Salamanque et Winchester; un parcours artistique qui s'exprime par une œuvre suggestive dans la lignée de l'expressionnisme allemand avec ce complément de métaphysique qui donne à sa peinture une résonance introspective.
Pour Gabriel SCHMITZ, peindre est un moyen d'introspection qui lui permet de se connaître et de communiquer.
Son œuvre révèle une préoccupation humaniste, étant centrée sur la figure humaine, généralement féminine, afin de représenter des états d'introspection dans un langage subtil et lyrique. Il s'intéresse à l'enregistrement de la vie à travers le langage du corps (l'expression des visages, des mains apparemment déformées et exagérées en premier plan, des regards en retrait, des pieds en mouvement...) en tant qu'il détient cette gestuelle fugitive et éloquente qui exprime un état d'âme autant qu'une préoccupation.

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Suivant de près d'autres formes d'expressions artistiques comme le cinéma, le théâtre, la danse, la musique ou la photographie, desquelles il s'inspire, il reprend dans son œuvre des impressions et des fragments de moments vécus, enregistre les "expériences du voyage".
Mais ce qui le fascine particulièrement c'est la grammaire gestuelle de la danse et le portrait à la fois de la beauté et de la fugacité de poses harmonieuses, déclinées sur plusieurs variations. Capter le mouvement au naturel est un de ses thèmes dominants, que ce soit en danse, des gens qui marchent ou courent ou la cadence du repos. Il peint le geste comme une pause silencieuse, un accord en suspens qui paradoxalement semble se poursuivre. Son œuvre respire une certaine tristesse, même dans l'exaspération frénétique dans laquelle sont immergés ses danseurs. Il pense qu'il y a une vérité plus profonde et plus complexe dans la tristesse que dans la joie.

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Son œuvre attire et séduit au premier regard, touche le spectateur parce que chacun de nous est impliqué dans le thème caché de toute son œuvre : le temps qui va pénétrer l'être.
Ses peintures sont des peintures du temps, du mouvement et du silence. Tous les arts dignes de ce nom recherchent l'harmonie des contraires, l'exact point de rencontre, après Baudelaire, de l'éphémère et de l'éternel, le point d'inflexion qui joint les choses contraires, et Gabriel SCHMlTZ peint avec l'impulsion qui tente d'immobiliser le mouvement, de fixer les moments fugitifs, de détenir le temps.



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L'aube retentit toujours par l'éveil de ses plus beaux atours dans la levée du jour, et du partage de celle-ci et des formes qu'elle révèle, Gabriel SCHMITZ, en artiste émérite, recherche assidûment d'en unifier les instances, de faire de la naissance et de la révélation une renaissance continue, une unité de plein jour à l'heure de midi quand sonnent les carillons de la joie.
M. J. Estrade.
Gestion de Fortune, mars - avril 2000

Fonte
http://www.art11.com/artistes/asuivre/artistes/S/schmitz/

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