Jeannette
GREGORI est née le 4 août 1967 à Thionville. Elle vit à
Strasbourg. Elle a séjourné aux Etats-Unis en 1993/1994 en tant que lectrice et
a suivi des cours de photographie aux Beaux-arts de l’Université d’Indiana. Les
voyages dans les banlieues et quartiers populaires de New York ou de la
Louisiane lui ont donné envie de laisser une trace des fragments de vie
croisées sur son chemin.
Elle a participé au programme d’échange linguistique franco-américain
Fulbright en 2002/2003 et a vécu dans la région de Philadelphie. Son
inspiration s’est nourrie de quelques photographes s’inscrivant dans la
tradition du photoreportage ou de la photographie humaniste (Dorothea Lange,
Mary Ellen Mark, Arlene Gottfried…).
De retour à Strasbourg, elle a suivi des cours d’expression photographique à l’école des Arts Décoratifs.En 2009, elle a exposé son travail sur les familles du Neuhof à La Ligue des Droits de l’Homme ainsi qu’à Amnesty International dans le cadre de la Journée de la Femme. Elle s’est intéressée aux communautés tsiganes lorsqu’elle a ressenti qu’il était nécessaire de poser sur elles un nouveau regard. Avant les mesures d’expulsions prononcées par le gouvernement français, le choix de photographier les enfants gitans, roms et manouches lui a permis de sensibiliser le public à l’ensemble de ces populations. La série Enfances Tsiganes se propose, avant tout, de susciter une émotion et développer la tolérance en mettant en lumière les regards des enfants ou l’amour prodigué par leurs parents.Pour elle, ses photos doivent au-delà de la souffrance personnelle ou collective porter l’espoir d’un renouveau ou d’une joie sous-jacente. La dimension intemporelle de la série Enfances Tsiganes tente de transmettre les valeurs séculaires chères aux communautés.
De retour à Strasbourg, elle a suivi des cours d’expression photographique à l’école des Arts Décoratifs.En 2009, elle a exposé son travail sur les familles du Neuhof à La Ligue des Droits de l’Homme ainsi qu’à Amnesty International dans le cadre de la Journée de la Femme. Elle s’est intéressée aux communautés tsiganes lorsqu’elle a ressenti qu’il était nécessaire de poser sur elles un nouveau regard. Avant les mesures d’expulsions prononcées par le gouvernement français, le choix de photographier les enfants gitans, roms et manouches lui a permis de sensibiliser le public à l’ensemble de ces populations. La série Enfances Tsiganes se propose, avant tout, de susciter une émotion et développer la tolérance en mettant en lumière les regards des enfants ou l’amour prodigué par leurs parents.Pour elle, ses photos doivent au-delà de la souffrance personnelle ou collective porter l’espoir d’un renouveau ou d’une joie sous-jacente. La dimension intemporelle de la série Enfances Tsiganes tente de transmettre les valeurs séculaires chères aux communautés.
Par la suite, son travail s’est mis au service de la presse et du Conseil
de l’Europe pour aider les familles roms de Strasbourg menacées d’expulsion.
Ses photos ont été exposées à la médiathèque André Malraux en 2009 puis au Conseil de l’Europe en 2010 afin d’appuyer les démarches du service Rom et Migration qui tendent à rétablir la dignité de ces communautés et de leurs enfants. Un deuxième volet de la série Enfances Tsiganes a été réalisé en Pologne en 2011 et en 2013 lors de l’ atelier d’artistes roms « Jaw Dikh! » à Czarna Gorà, près de Cracovie.
Une troisième série Les Gitans et les Saintes Maries de la Mer s’est construite lors du pèlerinage en Camargue en 2012, 2013 et 2015, elle représente la force d’âme et la foi du peuple gitan. Son travail s’est associé aux actions de l’UFAT (Union Française des Associations Tsiganes), de l’ EGAM (European Grassroots Anti-Racist Movement) afin de permettre la reconnaissance de la mémoire des disparus dans les camps d’internement.
Avec l’appui de la FNASAT (Fédération Nationale des Associations Solidaires d’ Actions avec les Tsiganes et les Gens du Voyage), elle explore dans ses récentes séries de photographies les nouvelles questions sociales (discrimination, familles, relogement, transformation des mentalités, ascension sociale…) qui touchent les Tsiganes de Strasbourg, Paris, Besançon, Agde mais aussi de Pologne et de République Tchèque.
Ses photos ont été exposées à la médiathèque André Malraux en 2009 puis au Conseil de l’Europe en 2010 afin d’appuyer les démarches du service Rom et Migration qui tendent à rétablir la dignité de ces communautés et de leurs enfants. Un deuxième volet de la série Enfances Tsiganes a été réalisé en Pologne en 2011 et en 2013 lors de l’ atelier d’artistes roms « Jaw Dikh! » à Czarna Gorà, près de Cracovie.
Une troisième série Les Gitans et les Saintes Maries de la Mer s’est construite lors du pèlerinage en Camargue en 2012, 2013 et 2015, elle représente la force d’âme et la foi du peuple gitan. Son travail s’est associé aux actions de l’UFAT (Union Française des Associations Tsiganes), de l’ EGAM (European Grassroots Anti-Racist Movement) afin de permettre la reconnaissance de la mémoire des disparus dans les camps d’internement.
Avec l’appui de la FNASAT (Fédération Nationale des Associations Solidaires d’ Actions avec les Tsiganes et les Gens du Voyage), elle explore dans ses récentes séries de photographies les nouvelles questions sociales (discrimination, familles, relogement, transformation des mentalités, ascension sociale…) qui touchent les Tsiganes de Strasbourg, Paris, Besançon, Agde mais aussi de Pologne et de République Tchèque.
All images © Jeannette Gregori
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