Bio (EN)
After five years of studying medicine, he delved into photography in 1985,
at the age of twenty-five. Then came a long period in the world of fashion and
advertising. In terms of his personal work, he really started studying the
portrait when he photographed the hands of his uncle, a farm-worker. His
intention is to shed light on the time of tradition and the past expressed
through people. The result is a number of images representing rurality and
crafts in France. He uses a 4X5 view camera.
In 1994, he travelled to Mali and in 1995, to the frontier of Guinea, in
Mandingo country, to meet people living in an authentic, traditional culture.
The specificities of Denis Félix’s material establish a special link between
subject and photographer. As a tribute to these men, his first two exhibitions
were called Ouatialy and Bankoro, the names of villages in Mali. Morocco in
1995, Mauritius and Saint Martin in the following year, allowed Denis Félix to
set off « on a quest for a freedom that is guarded by the look ». The
Regards (looks) exhibition took place in Paris in 1997. In 1998, Hermès
commissioned an exhibition entitled Les plis de la vie (The Folds of Life), a
study of the link between the folds on the bark of trees and those on faces.
Then came Hermès dans les étoiles, a voyage into the very centre of the look.
Denis Félix, always sensitive to the stories written in the folds of faces as
well as those of eyes and hands, continued his journey, first in South Africa,
and then in Guatemala, where he recorded in images the sought-after traditional
world.
In Ireland in 2002, the exhibition Au fil de l’homme (The Thread of Life)
for the Galway Arts Festival, presented some fragments of this life. Attracted
to India, Denis Félix travelled there to encounter two sensitive ethnic
groups : the Dalits and the forest tribes. In 2004, these images were
presented in an exhibition in Paris. He then produced some large-scale
triptychs for an exhibition in 2006, the year of India in France. Between 2009
and 2010, the Fondation Alstom commissioned him to work on the theme of
sustainable development as applied to some of the foundation’s projects in
India, South Africa, China and Brazil, for a travelling exhibition and a
printed work. His adopted approach was very close to that of his own work,
which he continues to pursue unwaveringly.
Bio (FR)
Denis Félix a un parcours atypique. Après cinq années de médecine, il se
lance dans la photographie en 1985, à vingt-cinq ans. S’ensuivra un long parcours dans la mode et la publicité. Pour son travail
personnel, ses recherches sur le portrait commencent réellement quand il
photographie les mains de son oncle, agriculteur. Son propos est de mettre en
lumière le temps de la tradition et du passé qui s’expriment sur les hommes. En découleront un
certain nombre d’images de la France rurale et artisanale. Son outil est une
chambre photographique 4 x 5.
En 1994, il part pour le Mali, puis en 1995 à la frontière guinéenne, en pays mandingue, à la rencontre d’hommes vivant dans la pure culture traditionnelle. Les spécificités du matériel choisi par Denis Félix créent un lien particulier entre les sujets et le photographe. En hommage à ces hommes, ses deux premières expositions s’appelleront « Ouatialy » et « Bankoro », du nom des villages maliens. Le Maroc en 1995, l’île Maurice et Saint-Martin les an- nées suivantes permettront à Denis Félix de partir « à la quête d’une liberté dont le regard est dépositaire ». L’ex- position « Regards » a lieu à Paris en 1997. En 1998, Hermès lui commande une première exposition, intitulée « Les plis de la vie », étude sur le lien qui existe entre les plis sur les écorces d’arbres et les visages. Puis viendra « Her- mès dans les étoiles », voyage au cœur même des regards. Denis Félix, toujours sensible aux histoires inscrites dans les plis des visages, des yeux, des mains, continue son voyage. C’est cette fois en Afrique du Sud puis au Guatemala qu’il capte en images ce monde traditionnel tant recherché.
En Irlande, en 2002, l’exposition « Au fil de l’homme » pour le festival international d’art de Galway témoignera de ces fragments de vie. Denis Félix, attiré par l’Inde, part à la rencontre de deux ethnies sensibles, les Dalits et les Tribus forestières. En 2004, ces images feront l’objet d’une exposition à Paris. Puis il réalise des triptyques grand format pour une ex- position en 2006, année de l’Inde en France.
Entre 2009 et 2010, la fondation Alstom lui commande un travail sur le thème du développement durable appliqué à différents projets de la fondation localisés en Inde, Afrique du Sud, Chine et au Brésil pour une exposition itiné- rante et un ouvrage imprimé. Sa démarche sera très proche de son travail personnel, qu’il poursuit indéfectiblement.
En 1994, il part pour le Mali, puis en 1995 à la frontière guinéenne, en pays mandingue, à la rencontre d’hommes vivant dans la pure culture traditionnelle. Les spécificités du matériel choisi par Denis Félix créent un lien particulier entre les sujets et le photographe. En hommage à ces hommes, ses deux premières expositions s’appelleront « Ouatialy » et « Bankoro », du nom des villages maliens. Le Maroc en 1995, l’île Maurice et Saint-Martin les an- nées suivantes permettront à Denis Félix de partir « à la quête d’une liberté dont le regard est dépositaire ». L’ex- position « Regards » a lieu à Paris en 1997. En 1998, Hermès lui commande une première exposition, intitulée « Les plis de la vie », étude sur le lien qui existe entre les plis sur les écorces d’arbres et les visages. Puis viendra « Her- mès dans les étoiles », voyage au cœur même des regards. Denis Félix, toujours sensible aux histoires inscrites dans les plis des visages, des yeux, des mains, continue son voyage. C’est cette fois en Afrique du Sud puis au Guatemala qu’il capte en images ce monde traditionnel tant recherché.
En Irlande, en 2002, l’exposition « Au fil de l’homme » pour le festival international d’art de Galway témoignera de ces fragments de vie. Denis Félix, attiré par l’Inde, part à la rencontre de deux ethnies sensibles, les Dalits et les Tribus forestières. En 2004, ces images feront l’objet d’une exposition à Paris. Puis il réalise des triptyques grand format pour une ex- position en 2006, année de l’Inde en France.
Entre 2009 et 2010, la fondation Alstom lui commande un travail sur le thème du développement durable appliqué à différents projets de la fondation localisés en Inde, Afrique du Sud, Chine et au Brésil pour une exposition itiné- rante et un ouvrage imprimé. Sa démarche sera très proche de son travail personnel, qu’il poursuit indéfectiblement.
All images © Denis Felix, all rights reserved
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