Pendant 8 ans, seul dans son atelier, il peint avec acharnement, ne voyant que très peu d'artistes et d'amis proches ; néanmoins, son travail intéresse : certains amateurs d'art le sollicitent pour l'exposer : J. Pierre Roche, notamment, directeur de la galerie ÉMERGENCES à Bordeaux, qui aime passionnément son travail, l'expose à plusieurs reprises, contribuant ainsi à le faire connaître dans le Sud-Ouest. De même Guy Lafargue qui dirige la galerie ART CRU à Auch.
En 1985, son exposition au Musée du Carmel à Libourne connaît un énorme succès qui l'étonne et l'encourage à la fois ; un succès qui se renouvelle l'année d'après avec la galerie " Art Objet " à Angoulême.
Fin 1985, premier contact avec Cérès Franco à la galerie "L'œil de bœuf" à Paris. C'est sous son impulsion qu'il participe à l'exposition "70 Sculptures polychromes" organisée par le Dr. FRAISSEIX à Eymoutiers en août 1986.
Dans la même année, il est choisi par le directeur de la Translatique Théâtre, François MAUGET, pour réaliser les décors de la pièce de Mario Vargas Llosa "La demoiselle de Tacna", présentée le 27 avril 1987 au Centre André Malraux à Bordeaux.
Ses incursions en Belgique (Musée d'Art Moderne à Mons - Foire Internationale Linéart de Gant en 1991-92) et en Suisse (Foire Internationale d'Art Contemporain à Genève en mai 1992) ne l'empêchent pas de participer activement aux différentes manifestations artistiques de la capitale comme le "Salon de mai" en 1989 et 1991 ou "Figuration critique" en 1987-1990-1991, qui l'amènent à l'exposer à Moscou, Leningrad et Copenhague, succès artistique croissant que "Découvertes" en février 1993, au Grand Palais, ne fait que confirmer.
À Évreux, Philippe Aïni expérimente une nouvelle forme d'expression, les moulages de corps. Toute une série de sculptures (les salles de bains) et de tableaux en relief, très appréciés à la galerie Jean-Claude Riedel à Paris.
En 1998, il part en Guadeloupe. Ne pouvant s'y exprimer librement pendant cette période, il revient en métropole où il est accueilli généreusement par le maire de Oissel, Thierry Foucaud. Après ce choix de retour, la création, malgré le doute, ne l'a pas quitté et il continue d'en explorer ses méandres (la terre céramique, la peinture).
La pièce de théâtre "Sein Syphoniquement"
Il écrit une pièce dont il fait la mise en scène autour de ses décors : "Sein Syphoniquement", qui est jouée pour le dernier printemps du siècle au Théâtre Molière à Bordeaux. Suite au Carrousel du Louvre, la maison Aïni s'ouvre à Paris, et ses oeuvres de grandes tailles y trouvent leur place en permanence. L'étranger le sollicite de plus en plus (Belgique, Luxembourg, Allemagne, USA).
2000 est l'année de la création du site ainipainting.com. Internet et le multimédia, des nouveaux supports de créations qu'il veut investir grâce à l'aide technique de Oueb, le créateur du site.2001 Suite à une exposition de terre cuite en 2000, sortie d'un bronze intitulé "Je t'aime".
Le site renaît en 2002 puis fait l'objet d'une refonte graphique en 2011, pour apparaître tel que vous pouvez le voir avec la touche de l'équipe SWS Webmasters.
"Sa peinture évolue et change aussi dans les couleurs. La pâte de bourre affinée à l'extrême verticale, accompagne avec bonheur l'écriture volubile du peintre. Sa vision toujours même, fantastique, attachante, sur l'humanité déchirée de tous siècles, s'égaye de couleurs. Celles-ci ne cachent pas le drame certain de la vie, mais l'aèrent : l'espace devient au-delà.
Le tableau "Encre noire"
Ne cherchant plus ni gloire, ni couronne, Aïni s'ajoure, dégagé."
i'fran, 2001
La Maison Aini
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